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La surveillance de la QAI (qualité de l’air intérieur)

L’air intérieur est 5 à 8 fois plus pollué que l’air extérieur et comme nous y passons environ 80% de notre temps, il est primordial de s’y intéresser afin d’envisager des moyens d’action pour l’améliorer.

Depuis 2015, il existe d’ailleurs une « journée nationale de la qualité de l’air » créée par le Ministère de la Transition Ecologique.

Les maux liés à une mauvaise qualité de l’air sont en constante augmentation et les chiffres deviennent alarmants en termes de personnes asthmatiques, allergiques ou souffrant de maladies respiratoires chroniques.

Jusqu’à présent, la surveillance de la qualité d’air intérieur concernait surtout les scientifiques, les autorités sanitaires ou les laboratoires accrédités pour effectuer des campagnes de mesures.

L’apparition récente de capteurs connectés simple d’utilisation, faciles à mettre en place a ouvert les portes de la surveillance à un grand nombre de gestionnaires de bâtiments désireux de garantir une bonne qualité de l’air intérieur.

La règlementation évolue aussi en faveur de l’amélioration de la QAI, notamment dans le cadre des accords de Grenelle II.

Les capteurs connectés QAI

Les capteurs connectés QAI existants sur le marché n’ont pas tous les mêmes fonctions : ainsi le plus connu est le capteur de CO2 qui a été largement mis en place dans les établissements scolaires pour surveiller le moment où l’air a besoin d’être renouvelé afin de préserver les performances des élèves, leur concentration et éviter divers maux.

Le capteur radon comme son nom l’indique est destiné aux régions où ce gaz nocif est recensé afin d’alerter sur le dépassement des seuils de concentrations maximales.

On trouve également des capteurs connectés incluant un plus grand nombre de polluants et de paramètres de confort. Les polluants qui peuvent être mesurés via ces capteurs sont principalement les Composés Organiques Volatils (COV), les particules PM1 et PM2,5, le CO2 pour son indice de confinement et des paramètres de confort comme la température, l’humidité, la lumière, le bruit de fonds, l’occupation.

Plusieurs de ces paramètres conjugués ensemble permettant de définir un risque potentiel de transmission virale.

L’intérêt de ces capteurs est d’avoir via un tableau de bord, une vision globale de la qualité de l’air non pas à un moment donné mais sur une période plus ou moins longue.

Cette vision globale pouvant permettre de réfléchir à des actions à mettre en place comme la purification de pièces ou l’optimisation de la gestion des systèmes de ventilation, climatisation et chauffage.

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