L’émergence des systèmes capteurs combinée à la prise de conscience par la population de l’impact de la pollution de l’air sur sa santé et à l’expansion forte de l’usage d’objets connectés, a initié depuis 10 ans environ une vague de démocratisation dans le domaine du suivi de la QAI. Ce suivi étant auparavant réservé à la surveillance règlementaire ou à la recherche.
Les capteurs de CO2 ont connu un grand succès dans les établissements scolaires grâce aux aides de l’Etat. Ce type de capteurs est basique : il a vocation de signaler le moment où il faut renouveler l’air de la classe et donc à aérer, mais il n’apporte aucune information sur le niveau de pollution intérieure.
Il existe désormais une offre de capteurs connectés professionnels qui permettent de détecter un certain nombre de polluants et de paramètres de confort. Ces capteurs donnent de vraies indications sur la qualité de l’air intérieur.
Notons qu’un niveau de C02 satisfaisant peut néanmoins masquer une qualité de l’air intérieur dégradée.
Une surveillance simplifiée de la qualité d’air intérieur (QAI)
Les capteurs connectés professionnels permettent de détecter les COV (Composés Organiques Volatils), les particules fines, le CO2, mais aussi l’humidité, la température, la luminosité, le risque de transmission virale…
Toutes ces caractéristiques permettent à un décideur, un gestionnaire de bâtiment ou d’établissement de garantir de bonnes conditions de travail, d’études… Ces capteurs ont toute leur place dans les stratégies de QVT, de démarche RSE et voire même plus récemment dans les défis liés à la nécessité de réduire les dépenses énergétiques.
Cette nouvelle génération de capteurs connectés permet d’accéder à un tableau de bord pour surveiller en temps réels la QAI mais aussi pour conserver les données ou éditer des rapports.
Les tableaux de bord sont généralement faciles et rapides à prendre en main et personnalisables pour coller au plus près des attentes des gestionnaires.
La détection d’un niveau de pollution élevé, du dépassement d’un seuil dans un espace peut permettre de réagir rapidement en augmentant la ventilation, en aérant ou bien encore en mettant un épurateur qui assainit l’air intérieur.
L’intérêt de ces capteurs connectés est également dans le contrôle des bâtiments : ils permettent d’optimiser le chauffage, la ventilation, la climatisation en fonction des informations sur la présence, la température, l’humidité, la pollution…
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