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Le Cerema Est a produit un rapport d’étude appelé sur les labels de la qualité de l’air intérieur et l’étude des méthodes de la prise en compte de la QAI dans les bâtiments tertiaires neufs.

Le traitement de la qualité de l’air dans les différents labels

Cette étude est la première étape d’une des actions du Plan Régional Santé Environnement de la Région Grand Est 5PRSE) qui souhaite mettre en place un label récompensant les établissements modèles sur la QAI et ceux qui agissent de manière pro -active.

Au Canada, aux Etats-Unis, au Japon ou en Europe, ce type de labels existe avec une importance octroyée à cette thématique différente et des méthodes diverses.

Le rapport ciblait la recherche des labels les plus pertinents pour répondre à l’objectif du PRSE et a permis de déterminer qu’il existe deux approches dans les labels :

  • Ceux qui sont centrés sur la dimension humaine et sanitaire et qui ciblent les lieux de travail et qui prennent aussi en compte la qualité de l’eau, l’exposition aux ondes électro-magnétiques, le confort acoustique, l’accès à la lumière.
  • Ceux qui sont axés sur une exploitation vertueuse des bâtiments sur les aspects qui touchent à l’environnement : gestion de l’énergie, des déchets, impact sur l’atmosphère, sur les émissions de gaz à effets de serre…et donc accompagnés d’aspects économiques et/ou managériaux

Les deux approchent ont chacune leur intérêt, la bonne qualité sanitaire d’un bâtiment pouvant être étudiée en fonction de certains critères mis plus en avant que d’autres.

Les critères prioritaires sont ceux qui permettent de limiter les sources de pollution avant les critères qui ont une influence sur la dilution des polluants.

Les critères prioritaires pour une bonne QAI en limitant les sources de pollution

Dès la phase de chantier, il faut éviter la contamination des matériaux par la poussière, l’humidité ou un développement fongique.

Une vigilance renforcée sur l’implantation du bâtiment qui sera en échange permanent avec son environnement extérieur et donc avec une éventuelle pollution du site.

Choisir des matériaux de construction moins polluants, contrôler l’humidité, respecter des précautions en cas de présence de radon, éviter la pénétration du tabagisme dans le bâtiment ou la pollution des véhicules stationnés, soin dans l’installation des chaudières (surveillance du CO2) , sont autant de critères à prendre en compte avant même l’exploitation du bâtiment.

La limitation de l’exposition aux polluants des occupants passera plutôt par le soin apporté au renouvellement d’air (ventilation et aération) et depuis peu à la surveillance des taux de concentration en polluants par des capteurs connectés.

La mise en place d’épurateurs d’air connectés et encastrables dans les plafonds dès la conception des bâtiments est également un moyen particulièrement efficace et innovant de garantir un air assaini qui préserve la santé des occupants et leurs performances.

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