L’environnement intérieur d’un bâti
Faire un audit de la qualité d’air intérieur d’un bâti est une procédure qui vise à identifier l’impact du confinement (CO2) et des polluants dans l’environnement intérieur d’un bâti (particules fines, Composés Organiques Volatils ou COV…).
Les recherches seront déterminées et orientées en fonction de l’environnement et de l’utilisation du bâti notamment s’il existe une pollution spécifique.
L’identification des polluants et du taux de CO2 permettront d’envisager les actions à mettre en place pour améliorer les conditions environnementales du bâti.
Tous les bâtiments peuvent être concernés y compris bien évidemment les Etablissements Recevant du Public soumis à un dispositif de surveillance de la qualité de leur air intérieur.
Une première étape consiste à remplir un questionnaire qui permet d’avoir une évaluation physique de l’environnement du bâti. Un relevé d’informations concernant la situation géographique du bâti est également nécessaire pour identifier les activités potentiellement émettrices de polluants. Il est aussi important de consulter le plan de prévention des risques naturels du site sur lequel est implanté le bâti.
Le mode de fonctionnement du bâti est cartographié (superficie, rénovation éventuelle, historique de la construction…) ainsi que l’activité humaine exploitant le lieu.
La recherche de ces éléments sera accompagnée d’une campagne de prélèvements à spectre large de différents polluants.
La surveillance des polluants sur une à deux semaines doit permettre d’identifier et mesurer la présence de polluants et de comparer ces mesures aux valeurs guides.
L’échantillonnage des prélèvements est confié à un laboratoire d’analyse qui éditera un rapport.
Parallèlement le système de ventilation est étudié : naturel, mécanique, fonctionnement, maintenance… Des capteurs infrarouges sont installés pour relever les mesures du taux de C02 (indice de confinement), de l’humidité et de la température.
Pour chaque pièce auditée, un indice de confinement (ICONE)sera calculé pour évaluer le confinement de nul à extrême.
Pour aider à la compréhension des résultats de mesure de la qualité d’air intérieur, un indice de pollution par couleur sera attribué à chaque polluant : vert (conforme), orange (actions d’amélioration recommandées) et rouge (actions nécessaires).
Le rapport remis au prescripteur de l’audit comportera si nécessaire des propositions permettant l’amélioration de la QAI.
Rappelons que la mise en place d’un épurateur est une solution efficace pour assainir un environnement. La nouvelle gamme Antibactéries propose des appareils connectés dédiés à la gestion de la QAI pour permettre aux gestionnaires de bâtiments de devenir acteur de leur QAI : en surveillant et en traitant leur air intérieur.
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