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Pourquoi les jeunes enfants sont concernés par la QAI ?

Si nous sommes tous concernés par la qualité de l’air que nous inhalons dans les environnements clos, les jeunes enfants y sont les plus sensibles. C’est pour cela que la règlementation impose aux Etablissements Recevant un Public sensible, une surveillance renforcée depuis janvier dernier.

Les plus jeunes enfants présentent une sensibilité plus importante que les adultes à la qualité de l’air parce que leurs systèmes respiratoire et immunitaire sont en plein développement.

Les enfants passent près de 90% de leur temps dans des espaces intérieurs la plupart du temps partagés : crèche, halte-garderie, école maternelle mais aussi à leur domicile ou dans les transports.

Les enfants sont plus particulièrement exposés à des problèmes de santé dus à une mauvaise QAI car ils respirent une plus grande quantité d’air que les adultes et également plus rapidement.

40% des maladies qui sont liées à l’environnement touchent des enfants qui sont âgés de moins de 5 ans et un enfant sur 10 souffre d’asthme.

Ces chiffres sont en progression et il est grand temps de devenir acteur de la qualité d’air pour les générations à venir.

La pollution intérieure des bâtiments

 Au sein des bâtiments, les sources d’émissions de substances polluantes sont très nombreuses et font partie de l’univers des enfants. A cela s’ajoute la pollution de l’air intérieur qui pénètre dans les bâtiments lors de l’aération et par les systèmes de ventilation.

Les matériaux de construction, les revêtements muraux et du sol, le mobilier neuf, les produits d’entretien, les feutres, colles… font partie de l’univers des enfants et peuvent développer les symptômes des « bâtiments malsains ».

Les établissements qui reçoivent de jeunes enfants et plus particulièrement les EAJE sont désormais accompagnés dans le choix des matériaux de décoration, de construction et pour les fournitures scolaire et les produits de nettoyage.

Les enfants inhalent donc potentiellement plus de polluants ce qui peut impacter leur capacité à se concentrer, leur procurer de la fatigue, des maux de tête, leur occasionner des difficultés à mémoriser, les rendre hyperactifs, impacter la qualité de leur sommeil et bien sûr favoriser des réactions allergiques ou entrainer des maladies respiratoires.

Une bonne ventilation correctement entretenue, des aérations régulières aux moments opportuns et la mise en place d’épurateurs sont les moyens les plus efficaces d’améliorer la qualité de l’air intérieur.

Les épurateurs capturent et détruisent les polluants pour offrir un air sain et confortable pour les enfants comme pour les adultes.

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