La campagne nationale logement 2
Cette campagne nationale a porté sur un échantillon de 600 logements qui se trouvent dans 12 grandes régions administratives de France entre 2020 et 2022. Elle fait suite à la première campagne qui a eu lieu il y a 15 ans (2003-2005), elle était nécessaire car le parc des logements a évolué ainsi que les habitudes des occupants et les matériaux construction et de consommation.
Elle a pour mission de produire des données de qualité dans le domaine de la mesure des contaminants en environnement intérieur. Elle cible spécifiquement des polluants émergents, perturbateurs endocriniens et pesticides.
Elle est menée en partenariat avec Santé publique France, l’ADEME, l’Anses, l’Institut Pasteur…
La campagne associe la mise en place d’instruments de mesure au domicile et l’administration de questionnaires. Plus de 170 polluants sont recherchés dans les logements : moisissures, COV, PM2,5, radon, pesticides, CO2…
Des capteurs connectés ont fait leur apparition dans la campagne pour tester la possibilité de documenter à moindre coût certains indicateurs de la qualité de l’air intérieur (QAI).
Les objectifs de la CNL2
Cette deuxième campagne va évaluer les évolutions de la qualité de l’air intérieur depuis 15 dans le parc des résidences principales françaises.
Elle va pouvoir déterminer les niveaux d’exposition des occupants à des polluants émergents qui sont jugés prioritaires par rapport à une hiérarchisation sanitaire et les situations à risque.
Elle va tendre à évaluer la perception et la connaissance des risqués liés à la QAI : un sujet moins tangible que la pollution extérieure.
La campagne a pour but également de faire le lien entre la pollution des intérieurs avec l’état de santé des habitants.
La fin de la campagne était prévue en décembre 22 avec la présentation des résultats courant de cette année.
Les données fournies par la campagne pourront servir notamment à l’action 13 du PNSE4 qui vise à améliorer la qualité de l’air intérieur au-delà des actions à la source sur les produits ménagers et biocides, à un croisement avec des données de santé, à étudier les variations saisonnières et nationales.
Les données serviront également à l’élaboration d’indices QAI, de référentiel national comme base de comparaisons avec de futures études ou encore pour l’élaboration de valeurs guides.
La mise en place de purificateurs connectés dans les environnements clos permet à la fois de surveiller la pollution intérieure et les paramètres de confort et de d’assainir l’air.
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