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Les 4 étapes de surveillance point par point

Si les gestionnaires de d’établissements recevant un public sensible sont de plus en plus concernés par la qualité de leur air intérieur, c’est notamment grâce à l’évolution du dispositif de surveillance mieux adapté et à la récente pandémie qui a mis en évidence la transmission aéroportée des virus.

Le CO2 est un gaz expiré lors de la respiration humaine qui s’accumule dans les espaces clos mal ventilés. Sa mesure permet d’apprécier si le renouvellement de l’air est suffisant ou non. Une forte concentration en CO2 a plusieurs conséquences sur la santé.

L’évaluation annuelle des moyens d’aération est donc couplée à une mesure du CO2 réalisée par l’exploitant ou l’occupant. Il s’agit donc de vérifier l’accessibilité aux ouvrants et leur manoeuvrabilité, de faire un examen visuel des systèmes de ventilation et de s’assurer de leur bon fonctionnement et d’effectuer à lecture directe la concentration en CO2.

L’autodiagnostic pourra être réalisé par l’exploitant ou l’occupant lui-même tous les 4 ans afin : d’identifier les sources d’émission de substances polluantes, par l’entretien des systèmes de ventilation et moyens d’aération et par la diminution de l’exposition des occupants aux polluants.

La campagne de mesure de polluants réglementés lors des étapes clés d’un bâtiment qui peuvent impacter la qualité de l’air intérieur : gros travaux de réhabilitation ou construction, petits et moyens travaux (changement de sol ou plafond ou revêtement mural, de système de ventilation, des ouvrants…) ou actions sur les locaux (destination des pièces, nombre d’occupants…). Les prélèvements seront réalisés par des laboratoires ou organismes accrédités qui vont réaliser des mesures in situ pour les polluants qui sont à ce jour : le formaldéhyde, le benzène et le CO2. Les données seront collectées dans une base de données CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Précisons que lors de ces campagnes de mesures lorsque certaines valeurs sont dépassées, le préfet de département du lieu de l’implantation de l’établissement est informé : pour le formaldéhyde des valeurs supérieures à 100µg/m3, pour le benzène à partir de 10µg/m3 et pour le dioxyde de carbone avec un indice de confinement de 5.

Le plan d’actions sera souple, aux mains des collectivités, il pourra être régulièrement actualisé afin de proposer des actions correctives aussi bien au niveau de l’établissement pour les stratégies d’aération, de stockage de matériels émissifs qu’au niveau des collectivités pour des commandes publiques.

Ce plan d’action sera alimenté par l’évaluation, l’autodiagnostic et la campagne afin de coordonner les différents acteurs pour améliorer la qualité de l’air intérieur.

La mise en place d’un purificateur est fortement recommandée dans les espaces intérieurs ne disposant pas d’ouvrant ou lorsque la ventilation n’est pas suffisante.

Les purificateurs d’air intérieur assainissent l’air intérieur afin de préserver la santé des occupants.

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